mardi 3 mars 2015

L'église Saint-Didier

« L'église, placée sous le patronage de Saint Didier, est un monument qui mérite le détour. Elle date du XIIe siècle mais elle a été plusieurs fois remaniée. C'est une bâtisse qui apparaît d'autant plus trapue que le clocher a perdu sa flèche. Le chœur rectangulaire du XVe siècle, se termine par un chevet plat éclairé par une baie à remplage Renaissance. Seuls les moines du prieuré adjacent avaient accès au chœur, les paroissiens restaient dans la nef. Deux  chapelles ont ensuite enrichies l'édifice : une petite datant du XVIe siècle se trouve au nord du clocher, l'autre, à l'est, a été construite en 1770 en même temps que le collatéral rajouté à la nef du côté du clocher qu'il jouxte. Ce clocher repose sur quatre piles carrées. Sur les puissants contreforts de la face sud s'élève un beau chêne pédonculé dont le tronc et les racines s'enfoncent à l'intérieur du mur de l'église. Plusieurs fois centenaire, on pense qu’il a connu la révolution. »
Hubert GRADIS



Photos © Jipé Minette


Elle présente des particularités remarquables :

  • Le porche couvert appelé le caquetoir, est une petite galerie où l'on peut caqueter à l'abri à la sortie de la messe. Il avait un rôle social important autrefois : c'était le lieu ou se traitaient toutes les grandes affaires de la paroisse.

  • Le Christ en croix du XVIe siècle, au visage étonnamment serein, et imberbe contrairement à l’habitude. Il est classé aux monuments historiques. Le Christ en croix fut retrouvé en 1947 dans le beffroi du clocher de l'église par l'instituteur de la commune.
  • Quarante pierres tombales recouvrant  des notables dont l’énigmatique maréchal suédois Magnus Steinbock se trouvent dans l'église.





  • Un impressionnant chêne tricentenaire, à la belle ramure, jaillit du coté sud de l'église. Les racines s'infiltrent dans le mur épais de l'église.